The new New-Yorker Dilemma

Publié le par marie

En France, on est réputé pour aimer les classements et désapprouver les transgressions. Ici, c'est un peu plus compliqué : on classe et on mélange...

Ainsi, on est afro-american, native-american, asian-american, latino-american, wasp, etc. Mais aussi buddhist, catholic, presbyterian, protestant, muslim, sikh, etc. Et puis on est de Manhattan, du Queens, de Brooklyn, du Bronx, Bridge and Tunnel, encore etc.

Parmi toutes, il y a une catégorie qui m'intrigue particulièrement, peut-être parce que j'en fais, en quelque sorte, partie : le "new New Yorker". Cette espèce qui semble-t-il ne sera jamais en voie de disparition fait face à un dilemme de taille.

En effet, le new New-Yorker type arrive à NYC parce qu'il aime la ville et surtout ce qu'elle peut représenter en terme d'opportunités. Si il y a encore un endroit où l'american dream survit, c'est bien NY. Alors ce nouvel arrivant rêve des posibilités que lui offre la ville, profite de son rythme effréné, de ses restos du monde entier, de ses bars branchés, etc et continue de pratiquer sa religion, parler sa langue et rencontrer des compatriotes.

Et c'est bien là que se trouve le dillemme. Le new New-Yorker est déjà New-yorkais, et toujours un peu d'ailleurs. La ville lui permet cette schyzophrénie. Et c'est comme ça que ma coloc (péruvienne-catholique-new New-Yorker du Queens) se retrouve avec deux idoles dont l'autel se trouve dans le placard de la salle de bain : Dieu et Janis Joplin...


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